jeudi 26 mars 2015

Les nasheed, ces poèmes devenus hymnes du djihad

Nike Requin Alors que la propagande de l'Etat Islamique repose sur des moyens modernes de communication, le groupe utilise dans ses vidéos une forme ancienne de poésie musulmane.
Le groupe djihadiste Etat islamique (EI) a fait de la gestion de sa communication une marque de fabrique. Il s'est doté d'une agence de presse et soigne son image numérique à travers ses vidéos macabres et barbares. Il a aussi développé une «signature sonore»: la majorité de ses vidéos sont en effet bardées de nasheed, des chants religieux. Un de ces nasheed, Salil as-Sawarim, «le fracas des épées», est même devenu l'hymne du groupe terroriste.
Des versions en anglais de ces chants sont disponibles, et deux versions en français ont été publiées depuis le début de l'année. Ils faisaient directement référence aux attentats de Paris de janvier, et appelaient à frapper la France. Le dernier, publié mi-mars, appelle au djihad. Les paroles y sont explicites: «Il nous faut taper la France, Nike Shox il est temps de l'humilier. On veut voir de la souffrance, et des morts par milliers».
Il contient aussi un extrait audio attribué à Amedy Coulibaly, le terroriste de l'HyperCacher. Le djihadiste évoque «ses frères et soeurs» à qui il n'a pas consacré «assez de temps» et leur demande pardon. Il s'adresse aussi à ses parents, espérant «qu'ils vont comprendre».
Les Frères musulmans les utilisent dans les années 60
Cependant, l'utilisation des nasheed n'est pas exclusive à l'Etat islamique. Pour Malek Chebel, spécialiste de l'Islam, ces chants «à l'origine pieux peuvent revêtir plusieurs caractères. Ils peuvent être sociétaux, mortuaires, belliqueux». Malek Chebel rappelle que «ces chants traditionnels ont toujours existé dans l'Islam, Tn Pas Cher mais leur utilisation par les groupes terroristes est.

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